Appels téléphoniques
François a toujours maintenu qu’il avait appelé sa maman, sauf une fois. Las d’entendre les enquêteurs lui répéter qu’il ne l’avait pas fait, il a fini par dire qu’il n’avait pas appelé sa maman. C’est un fait déterminant dans l’accusation, or, on a vu dans les indices, qu’il a effectivement téléphoné et que sa déclaration n’est due qu’à la pression subie lors des interrogaroires interminables et successifs.
Présence sur les lieux du drame
Sur 47 auditions, François a déclaré avoir été sur les lieux du crime qu’une seule et unique fois, et, étonnemment, c’est cette version qui est retenue par la cour, alors que même les enquêteurs ne croient pas à cette version, car trop d’incohérences.

Propos dénigrants
Lors des premiers interrogatoires, les inspecteurs ont fait preuve de désobligence envers François en ne protocolant pas ses réponses ou lui dissimulant les pièces. François s’est retrouvé d’emblée devant des gens hostiles, voire raciste.


Menaces sur ses animaux
Lors d’une de ses nombreuses auditions, la police a encouragé François a avouer les crimes en lui disant que s’il n’avouait pas, ses animaux devront être abattus ou placés. Il s’en est suivi une protestation de la part de ses avocats de l’époque.


Prison préventive
En l'espèce, non seulement rien ne permet d’affirmer avec certitude que François Légeret a commis des infractions (présomption d'innocence), mais encore ses antécédents ne révèlent rien de potentiellement dangereux.
En outre, il a été laissé libre pendant plus d'un mois après ses premières auditions, ce qui démontre qu'il n'y avait pas de risque pour la securité publique (à défaut il aurait dû être incarcéré irnmédiatement).

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