François LĂ©geret est accusĂ© du meurtre de sa mère, de l'assassinat de l’amie de sa maman, toutes deux retrouvĂ©es mortes le 4 janvier 2006 Ă Vevey, ainsi que de l’assassinat de sa sĹ“ur, dont le corps n’a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ© et donc qui est portĂ©e disparue et dont on n’a pas de nouvelle depuis le 24.12.2005
Il a été condamné à la prison à vie... et ceci sans la moindre preuve
La révision de son procès a eu lieu du 1er au 5 mars 2010 à Lausanne. Une boulangère a vu la maman et la fille vivantes à env. 16h30 le 24 décembre 2005, alors que François, selon le scenario retenu par la cour, est accusé de les avoir tuées entre 10h00 et 13h00 le 24 décembre 2005. La cour n'a pas retenu ce témoignage alors que la chambre des révisions, après 3h d'interrogatoire, en présence du procureur, avait reconnu son témoignage comme étant crédible.
Des tĂ©moins Ă charge, qui ne connaissent pas François, sont venus tĂ©moigner Ă la barre, un dĂ©tective privĂ© a Ă©tĂ© payĂ© par *Simon (*nom d’emprunt), le frère de François, qui a enquĂŞtĂ© sur la boulangère afin de faire pression sur elle avant le procès !
Quelle est la raison de tant d’acharnement et tant de haine Ă l’Ă©gard de François LĂ©geret? Durant le 2ème procès, il a Ă©tĂ© relevĂ© que :
- · La police n’a pas vĂ©rifiĂ© l’alibi de tous les personnes impliquĂ©es dans cette affaire
- · La date et la version de l’alibi de *Simon (*nom d’emprunt) ne concorde pas avec les tĂ©moignages
- · Le scenario Ă©voquĂ© par le procureur pose plus de questions qu’il n’en rĂ©soud.
- Après plus de 4 ans,
un homme clame toujours son innocence
François a été accusé sur l'intime conviction du procureur et sur un faisceau d'indices, lesquels tombent jour après jour :
- · La date des crimes, retenue par la cour, ne reflète manifestement pas la réalité
- · Des objets retrouvés sur la scène des crimes changent de place selon les rapports ou ne sont tout simplement pas mentionnés
- · Les traces d’ADN appartenant Ă François sont litigieuses
Pour preuve: Aux dires du mĂ©decin lĂ©giste, on ne peut pas donner la date exacte des dĂ©cès; lors de la dĂ©couverte des corps, il l’Ă©value Ă plus de 4 jours, soit, avant le 31 dĂ©cembre 2005.
Nous ne pouvons pas condamner un homme à la prison à vie en écartant des preuves à décharge, volontairement, et avec des faux indices.
- · La présomption d'innocence a été bafouée.
- · Les droits Ă©lĂ©mentaires du prĂ©venu n’ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s
- · L'enquĂŞte n’a pas Ă©tĂ© faite avec toute la rigueur que l’on serait en droit d’attendre dans une affaire telle que celle-ci.
Me Assaël et Me De Preux, les défenseurs de François Légeret, à la sortie du tribunal, ont déclaré:
" Nous avons assisté à une erreur judiciaire en direct"
L'État doit admettre son erreur et libérer François Légeret.
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